Fidji

Il a été très difficile de programmer nos hébergements sur les îles du Pacifique, tout est extrêmement cher ou alors délabré sans eau chaude et aucun confort. Le niveau de vie est bas, mais les touristes australiens et américains font monter les prix. Nous avons réussi à trouver entre 50 et 100 euros la nuit, cela sera la surprise à chaque fois. Louer une voiture dans les 400 euros la semaine est impensable !! Nous prendrons le bus avec les locaux 

Notre avion arrive à 10h à Auckland, nous devons attendre le départ à 17h pour la correspondance des Fidji. 314 euros pour deux. Départ avec 30mn de retard. Diner dans l'avion.

Le change est à 0,42 euro pour 1 dollar fidjien.

Pour vos dépenses, les espèces sont à privilégier sur toute l’ile, sinon en carte bancaire entre 3 et 5% de frais. Pour les transports, les taxis sont chers, entre 1 et 1,50 dollars du km. Les bus longues  distances sont bon marché. Entre les villages des minibus d’un autre âge, vous déposent pour 1 ou 2 dollars. A Nadi les prix des bus varient en fonction de la qualité du bus, 1,60 dollars de l’aéroport au centre ville dans un bus sans fenêtre et 3,80 pour le même trajet dans un bus climatisé.

Nadi

Nous arrivons à 20h20, passage de la douane sans soucis, pas besoin de visa, il nous tamponne notre passeport. Il fait lourd, 25 degrés, nous avions perdu la notion de chaleur depuis la Tasmanie et février. Je retire 2000 dollars fidjien avec Hello Bank à un dab Wespack sans frais, il faut éviter les paiements en carte, 5% de frais. Mohammed notre hôte nous attend en voiture, le Airbnb est à 5mn. Le logement est salle et vieux, 31 euros, mais nous mettrons 5 étoiles pour son accueil et le fait qu'il garde nos sacs à dos d'hiver pendant 15 jours. Nous reviendrons chez lui pour 3 nuits. Mohammed nous prépare un petit déjeuner pour 15 dollars fidjien, 6 euros chacun. Du pain de mie grillé, 2 steaks hachés maison, salade, fruit, miel. Nous retournons à l'aéroport à pied, 15mn. Nous prenons une carte sim locale, vodaphone, 50go, communication et SMS illimités, 120mn en international. 28 euros pour 15 jours. Nous prenons également une carte de transport pour les bus avec un crédit de 45 dollars. 5 dollars le support. 21 euros. En attendant le bus nous prenons un petit ice coffee et un muffin, 12 euros. Notre bus part à 12h20, devant l'aéroport, direction Pacific Harbour 142km en 3h30. 13,5 euros pour deux.

Pacific Harbour

Nous arrivons à 16h devant le supermarché de Navua dans le sud de l'île, nous contactons notre hôte qui vient nous chercher, nous en profitons pour faire nos courses pour 4 jours. 101 dollars, 42 euros.Nous arrivons à notre maison où nous dormirons 5 nuits, 425 euros. C'est un coin de paradis, petite maison traditionnelle sur pilotis, bien équipée et propre, clim, grand jardin et surtout les pieds dans l'eau au bout du jardin. Mon kyste dans le dos ne s’améliore pas, nous décidons d’aller voir un médecin vers le centre commercial à 4km, à pied. Sur la route un papy propose de nous emmener, c’est très gentil. Il refuse 10 dollars. La doctoresse nous prescrit d’autres pansements et de la pommade antibiotique, sans m’osculter, en cas de non amélioration, elle preconise d’aller a l’hôpital privé  PSH à Suva ou Nadi. 60 dollars la consultation,  25 euros et 12 euros de médicaments. Il pleut des cordes, le vigil de l’hypermarché nous trouve un taxi privé pour 10 dollars, 4,2 euros qui nous ramène chez nous. Il nous laisse son numéro pour venir nous chercher mardi et nous emmener au bus pour Korotogo.

Nous faisons des balades sur la plage entre deux accalmies, en journée il y a des travaux dans la maison d’à côté un peu trop bruyant de 8h à 16h. Mon kyste va mieux, Marie-France me fait mes pansements 2 fois par jour.

Nous recontactons notre taxi qui ne répondra jamais, nous appelons un taxi privé, au black, conseillé par notre hôte. Il vient nous chercher à 9h et nous emmène à l’arrêt de bus pour 5 dollars. A l’arrêt de bus, sur conseil d’un fidjien, nous arrêtons un bus Sunbeam qui nous emmène à Korotogo pour 20 dollars, 9 euros. Nous empruntons la route 1 qui fait le tour de l’ile, en traversant des villages typiques, musique reggae à fond.
Nous arrivons à Korotogo, le temps est plus clément, un peu de petite pluie. Notre Airbnb est simple mais propre, pas de cuisine, il faudra manger au restaurant. Nous allons manger au Bedarra beach inn, bon restaurant, plats copieux, dessert et bière (4  euros la bière pression) pour 42 euros. Un peu plus proche de chez nous nous essayons le restaurant indien, un peu moins cher, bière à 2,40 euros, nourriture correcte, le soir nous nous faisons une pizza pour deux à 10 euros.

Korotogo

Il nous faut quelques courses pour le petit déjeuner, fruits, pain et eau. Nous prenons le bus avec notre carte prépayée, 1 dollar par personne. Nous descendons 6km plus loin dans la villede Sigatoka, une petite ville typique avec son marché et son temple indou. Les fruits sont très bon marché,  1,20 euros l’ananas, 1,20 euros les 10 bananes, 2 euros le kilométrage de papayes,  pain de mie, 80 cts. L’eau de source de 1litre5 est à 50 centimes.

Balade sur la plage de Korotogo, beaucoup de rochers, paradis du snorkling. Je filme quelques spécimens marins.

Nous allons au parc national des dunes, la plus grande dune du pacifique. Nous prenons un bus local pour Sigatoka, 40 cts, nous achetons un casse-croûte au marché, 2 euros 20. Nous reprenons un bus local qui nous dépose devant l’entrée du parc. Dans tous ces bus locaux nous utilisons notre carte de transport prépayée, achetée à l’aéroport. Elle n’est pas obligatoire, il est possible de payer en espèces à condition d’avoir la monnaie. Nous faisons une bonne balade de 3h entre dunes, forêts et océan. Nous rencontrerons un sympathique japonnais avec qui nous ferons un bout de chemin.

Nous allons voir une petite agence de tourisme dans l’hotel à deux pas, elle propose la visite d’un village Fidjien, pour 20 dollars par personne, 8,50 euros. Nous sommes 4, le guide nous emmène à Lawai, à quelques kilomètres de Sigatoka. Village typique de 390 habitants avec ses maisons colorées, la maison du chef, son église, la salle commune et la salle de réception. Le chef du village n’est pas élu, lors du décès, c’est le frère le plus âgé qui prends la relève ou le fils si pas de frère, jamais de femme. Nous assistons à la cérémonie du cava,  boisson faite manuellement, plantes pressées dans un torchon avec de l’eau. Cette boisson peut être fermentée pour l’alcoliser. Nous la goûtons non alcoolisée. Pas trop de goût, un peu terreuse. Cette cérémonie est en l’honneur des étranger accueillis dans le village. Un don pour le village est le bienvenu,  on nous force un peu la main, nous donnons 20 dollars, 8,50 euros. Nous assistons ensuite à une démonstration de poterie, cet art ancestral est toujours pratiqué dans les villages et se transmet de mère en fille. La pâte est faite de glaise de la rivière et de sable, cuite dans le sol, vernis encore brûlante avec de la seve d’eucalyptus.  Les poteries sont vendues aux touristes mais également au Samoa et Tonga qui ne pratiquent plus cet art. Quelques danses et chants pour finir. Ambiance chaleureuse. Avant de partir chaque famille nous présente ses bibelots que nous pouvons acheter. Marie-France achète un bracelet pour 10 dollars. En conclusion, c’est tres intéressant, mais 40 dollars fidjiens pour nous emmener à 10km, c’est de l’arnaque. Le guide à fait que nous deposer au village. Le bus nous aurait couté 8 dollars aller retour.

Cuvu beach

Nous quittons Korotogo, bus local jusqu'à Sigatoka, 2 dollars puis bus local jusqu'à notre prochaine étape a 11km, 4 dollars. Nous logeons au Gecko resort, hotel propre, grande chambre et deux piscines, 68 euros la nuit.

Nous partons en direction de Cuvu Beach, traversée du village de Kurukuru et ses maisons colorées. Chaque famille cultive ses légumes, ses fruits, certains ont une vache laitière, une bique ou un cochon,des coqs et poules se baladent un peu partout. On nous dit ”bula” chaleureusement en passant devant les maisons, c’est plus ou moins bonjour en fidjien, ils le disent du matin au soir.

En traversant le village de Voua, nous passons devant une petite mosquée et nous croisons le chemin de l'Imam, cheik Hassan Dyn, qui nous invite à prendre le thé chez lui, belle rencontre, nous ne comprenons pas tout sur Allah et le Coran. Le 10 août, il part en pèlerinage à la Mecque. Malheureusement pas de photo, il n'a pas voulu. Nous passons devant l’école primaire et le collège. Tout les élèves aux Fidji ont une tenue aux couleurs des murs de l’école. Les garçons portent la jupe traditionnelle.

Nous continuons en direction de la plage, déçu elle est jonchée de détritus, l'envers du décor des resort. En rentrant quelques photo de poissons exotiques dans l'estuaire. Deux jeunes garçons se laissent prendre en photo avec leur pêche, mais demande un peu d'argent que nous ne donnons pas 

Nous rentrons pour assister au spectacle de feu de l'hôtel, gratuit à condition de dîner. Spectacle sympa mais sans grand intérêt culturel. Nous dînons pour 26 euros.

Nadi

Nous quittons Cuvu beach pour Nadi, ou nous logerons 2 nuits chez Mohammed,  62 euros. Nous en profitons pour aller à l’hôpital et voir un specialste pour mon kyste, Rien de grave, pas d’opération, un bon anti biotique pour stopper l’inflamation et on fera un contrôle à notre retour le 1er août. Mohammed est très gentil, il nous fait gouter son miel.

Nous retournons à l’aéroport pour le lunch, 24 dollars pour deux, une bonne dose de riz et du poulet curry. Nous rechargons notre carte de transport de 10 dollars pour aller au centre ville. Nous prenons le premier bus qui nous debite 3,88 dollars par personne, cela nous semble un peu cher même pour 30mn de trajet. Au retour le bus nous prend seulement 1,60 dollars, nous comprenons que le prix dépend de la qualité du bus, du simple au double entre un bus climatisé et un bus avec sièges en bois et sans fenêtre 

Visite du temple hindou Sri Siva Subramaniya Swami, le plus grand de l’hémisphère sud, magnifique. L’entrée se fait sous forme de don de 5 dollars par personne. La femme doit avoir les épaules et les jambes couvertes et les hommes porter le sulu, sorte de paréo noué autour de la taille. Les chaussures sont laissées à l’entrée. Pas de photo à l’intérieur du temple.