SAMOA ile d’Upolu
Nous quittons les Fidji à 10h15 avec un vol Fidji Airways pour 314 euros. Arrivée à Apia à 12h45, 1h30 de vol et 1h de décalage horaire. La douane se passe sans problème, pas besoin de visa pour les Européens, il tamponne le passeport pour 90 jours. Nous retirons 1000 WST (tala), 339 euros. Nous sommes accueillis en musique. Pas d’accord avec les banques françaises, il y à 4,50 euros de frais. 1 WST équivaut à 0,34 euros. Je prends une carte sim Vodaphone pour 17 euros, 15 jours, 20 go de données et des communications nationales. Quelques taxis nous abordent pour nous emmener en ville, mais nous prendrons le bus qui passe devant l’aéroport. Apres 30mn, un bus typique, très coloré, sièges en bois sans fenêtre nous emmène en 45mn au centre ville, 2 euros pour deux. Ensuite un taxi nous dépose en 10mn pour 1,50 euros à notre hôtel. Le taxi à essayé 2 euros, mais c’est pas le tarif, il a essayé avec notre tête de touriste.
Sur les 30km qui nous sépare de l’aeroport au centre ville, nous observons un paysage urbain totalement différent, les maisons sont plus grandes, mieux entretenues, très colorées et des églises catholiques impressionnantes dans chaque village. L’église est le point essentiel du village, les Samoens ne travaillent pas le dimanche, ils sont à l’eglise et partage le plat traditionnel Umu. Pour nos déplacements, il faudra faire attention, pas de bus le dimanche, uniquement quelques taxis.
Nous logeons dans un petit hotel pour deux nuits avec petit déjeuner, 46 euros la nuit, la chambre est correcte, climatisation et salle de bain, un peu vieux et mériterait un ménage approfondi. Nous faisons un petit tour dans le quartier et nous tombons sur un barbecue en plein air, BBQ. C’est une tradition au Samoa, il y en a un peu partout. Vendeur très sympa, nous discutons un peu avec lui. Pour 10 talas, 3,40 euros un plat très copieux avec mouton, poulet, saussices et bananes plantain, le tout au BBQ. Nous faisons quelques courses, bouteille de 2 litres d’eau, 1 euros. Paquet de gâteau 250g, 1,50 euros. Bouteille d’un litre de bière locale 2,50 euros.
Petite promenade le long de la plage de Vaiala, malheureusement les déchets sont assez présents, essentiellement du plastique. Nous allons manger dans un petit restaurant de poisson, nous goûtons le oka, thon rouge cru mariné dans du lait de coco et du citron. C’est bon et rafraîchissant. Nous prenons également un poisson grillé avec du riz. Assiette copieuse. Le tout pour 26 talas environ 8 euros. Il fait très chaud, 32 ressenti 36, à côté du restaurant un vendeur de glaces et pâtisseries, nous prenons une bonne part de Cheese cake à la noix de coco et deux boules de glace ananas. 5 euros. Nous continuons notre promenade en visitant la ville, toujours des églises un peu partout.
Nous faisons une petite pause, 10 talas le demi de bière locale supérieure, sinon la bière locale classique la plus répandue, la Taula, est à 5,50 atlas soit environ 2euros. Nous faisons la connaissance de 3 amis retraités, un suédois, un anglais et un néo-zélandais qui vivent aux Samoa, beaucoup plus abordable que dans leur pays.
Au petit déjeuner nous rencontrons un baroudeur français qui voyage essentiellement dans le pacifique, une quarantaine d’année, il rentre en France de temps en temps pour travailler et repartir. Nous avons oublié qu’il n’y avait pas de bus le dimanche, nous sommes obligé de prendre un taxi, la propriétaire du motel nous propose d’être emmené par son neveu taxi, il nous prend 100 talas au lieu des 120-150 habituel. Nous acceptons, il nous prend à 10h30, 60km en 2h. Il roule très doucement, la vitesse est limite à 60km/h au Samoa. A Lalomanu, nous sommes dans une famille qui a construit quelques Fale sur le sable et 4 petites villas un peu en retrait, nous avons loué la villa pour 4 nuits, pas très propre, lit confortable, climatisation et salle de bain. Les 4 nuits en demi pension, 370 euros, prix correct pour le cadre et le dépaysement, il paraît que la plage de Lalomanu fait partie des 5 plus belles plages du monde. Nous faisons la rencontre d’un jeune couple australien, nous dînons ensemble. Au menu nems, riz, patates, salade, poisson, poulet, agneau. Assez copieux.
Notre petite cabane tout confort.

Le couple nous propose de venir avec eux sur l'île de Namua, passer la journée. Nous acceptons. Le site est magnifique, un petit paradis. Nous partons vers 11h pour l'île de Namua, 10mn de bateau, une toute petite île appartenant à une famille. Nous achetons des chips de bananes, des cookies et de l'eau, il n'y a rien sur l'île. En arrivant nous sommes accueillis par la famille qui nous montre notre fale, il y a des toilettes et une douche. Nous sommes une dizaine sur l'île. Le couple part faire du snorkeling, de notre côté nous prenons un petit sentier très raide pour monter sur le sommet de l'île. Jolie vue et des chauves souris. On nous prépare une noix de coco fraîchement cueillie. Nous rentrons à 16h. Le bateau 100 Talas aller retour pour deux. 34 euros
Nous avons rencontré un couple de néo-zélandais qui ont une ferme avec 600 vaches à lait et un autre avec des moutons et des vaches, nous discutons au cours des repas. Nous assistons à une soirée traditionnelle de danses, le Fia Fia. Les danses sont réalisées par les habitants du village.
Au petit déjeuner, nous faisons la connaissance d’un coupe de jeune français, qui habitent Dijon. Le monde est petit, rencontrer 2 Dijonnais au Samoa !! Notre couple de néo-zélandais partent pour l’ile de Savaii en passant par Apia, nous leur demandons si c’est possible de nous déposer à Apia chez Olivia Accommodation. Ils acceptent sans soucis. Nous quittons Taufua Beach pour Apia, 1h30 de route. Nous logeons de nouveau chez Olivia pour une nuit. Nous récupérons notre sac à dos laissé 4 jours plus tôt.
Nous quittons notre motel en bus coloré, complètement en bois du sol au plafond. Il nous dépose en 15mn au marché aux poissons. 2 talas, 70 centimes de bus.
A 15h30 la navette gratuite de l’hotel est venue nous chercher pour nous emmener dans la forêt tropicale au milieu des bananiers, papayes, ananas et cocotiers. Nous logeons pour 5 nuits avec petit déjeuner, chambre avec salle de bain, mais sans climatisation. 240 euros les 5 nuits. Pas de plage mais une piscine. C’est un très grand domaine bien entretenu avec une quinzaine de chambres, au milieu d’une végétation luxuriante et des petites cascades.
La préparation du plat traditionnel le UMU
Tous les dimanches après la messe, respectée par 90% des Samoans, ils mangent le UMU. Sur un feu de bois sont posées des pierres de laves et des coques de noix de coco. La coco est pressée pour en sortir le lait, puis déposée au milieu de feuilles de taro, pour en faire des boules. Des fruits de l’arbre à pain, du taro, de la petite banane plantain et de la citrouille sont épluchés. Une fois les pierres de lave chaudes, les fruits et légumes sont posés à même les pierres, du poisson mariné dans du lait de coco est versé dans des noix de coco et posé sur le feu. Du boeuf, du poulet ou de l’agneau dans un plat est aussi posé sur les pierres. Le tout est recouvert de feuilles géantes de taro et de bananiers. Apres 1h environ de cuisson, le tout est dégusté, un régal.
Nous prenons la navette de l’hôtel pour nous rendre en ville, nous allons essayé de louer une petite voiture pour la journee, le premier n’en a plus à 100 talas, le deuxième sympathique nous propose 150 talas, une caution de 500 talas en carte avec 17 talas de frais qu’il nous rendra en cash ou en carte sous plusieurs jours. Nous quittons Samoa dans deux jours, 500 talas c’est trop de liquide. Nous préférons ne pas louer. Nous questionnons notre taxi de la semaine dernière qui nous avait emmené à Lalomanu, il nous demande 300 talas pour 5 heures de travail, c’est plus qu’une semaine de travail d’un ouvrier Samoan. On ressent vraiment que le touriste est prix pour un sac de dollars. Malgré l’indépendance de Samoa depuis 1962, on ressent la présence Néo-zélandaise, ils sont partout et font monter les prix des logements de tourisme, locations de voitures, taxis..... chaque Samoa à au moins un membre de sa famille parti travailler en Nouvelle-Zélande. Chaque année pour les travaux pénibles, les entreprises Néo-zélandaises viennent au Samoa choisir des ouvriers qualifiés. Les heureux élus partent 6 mois ou 1 an. Finalement pas de voiture de location ni de taxi.
Nous faisons un tour en ville, la cathédrale est ouverte, l’intérieur est magnifique. Et toujours les bus colorés qui sillonnent l’ile.
Nous quittons notre hotel, pour rejoindre en bus local le Transit Motel vers l’aéroport, 65 euros la nuit, chambre correcte et propre, climatisation et salle de bain. Dans le bus touten bois, sans fenêtre et musique à fond et beaucoup de monde, nous sommes les seules touristes. Il n’y a pas assez de place, un Samoan fait le placement en mettant les jeunes sur les genoux des vieux, les femmes avec enfant prioritaires. Je me retrouve avec Marie-France sur les genoux. Environ 1h15 de route et 10 talas. 3,40 euros.
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