Tonga, ile de Tongatapu
Levés à 2h30, l’hotel nous dépose à l’aéroport. Vol à 5h00, 1h45 de voyage jusqu’à Nadi, oû nous avons 7h d’escale. Nous sortons de l’aéroport avec un second tampon de la douane. Nous attendons Mohammed, notre Airbnb, qui nous a gentiment garder notre sac d’affaires d’hiver pendant 15 jours. Nous lui donnons 20 dollars fidjien, 8 euros. Nous prenons notre deuxième vol à 13h10, voyage de 1h25. 536 euros pour deux. Arrivé à l’aéroport, nous changeons radicalement d’environnement, nous sommes submergé de chauffeurs de taxi comme en Amerique du sud. Un taxi devait nous attendre, réservé par le Airbnb, mais rien à l’horizon. Nous prenons un taxi pour 60 dollars tongiens ( 1 dollar tongien egal 0,42 euros). Le Airbnb est propre, pas trop mal équipé, mais le cadre n’est pas idéal, bruyant le long de la route et des chiens qui aboient le soir. Pas d’insonorisation, chambre petite. La patronne pas très avenante, sa belle sœur qui fait le ménage et prépare le petit déjeuner est plus sympathique. C’est le fils de 10 ans qui nous accueille et nous montre les lieux. Nous sommes aux abords de la ville, c’est assez délabré, les voitures sont des épaves roulantes, des chiens un peu partout, mais pas agressifs, des cochons et des poules un peu partout. Des petits commerces tenus par des asiatiques, des echopes oû l’on peut se restaurer. Il est tard, nous achetons une pizza pour 30 dollars, 12 euros.
Notre Airbnb à côté d’un commerce asiatique.
Tonga est la dernière monarchie des iles du sud pacifique, actuellement un roi de 65 ans. Une constitution ou le dimanche est inscrit comme jour chômé. Tout doit être fermé et tout le monde à l’église, essentiellement catholique et méthodiste. Seul les hôtels avec touristes peuvent conserver leur restaurant et bar ouverts. Le roi règne avec sa caste d’une quarantaine de nobles. Les habitants sont voués à eux mêmes et doivent se débrouiller pour travailler. Beaucoup sont taxis, avec ou sans licence, chauffeur de bus privé, pas de transport public. Beaucoup vendent leurs fruits et légumes, babioles, habits... sur le bord de la route. Pas de mendicité dans la ville. Tonga est l’ile ou le soleil se lève le premier dans le monde, nous sommes à côté de la ligne de changement de date. Chaque village à son chef, en général un ancien, son ou ses églises en fonctions des préférences des habitants, catholiques ou methodistes pour la majorité. Les musulmans sont inexistants sur l’ile. Quelques coûts sur l’ile, une Nissan micra neuve, 4000 euros, électricité par mois, 23 euros, eau par mois.12 euros, un terrain de 1000 mètres carrés environ 3000 euros. Ils construisent eux-mêmes leur maison sans aucune règle de sécurité.
Un peu partout dans la ville de panneaux à la gloire du roi. Ke lakalakaimonu ai pe pule’a e’afiona , Que ton royaume prospère. Dessous l’entreprise qui à érigé cet énorme panneau. Mei he poatemoekau ngaue’a e’kautaha fetu’utaki’a’tonga, Le groupe de travail tongan sur les communications.
Nous partons pour l’hôpital public, pour faire un contrôle de mon kyste dans le dos, une fois à l’intérieur, nous retournons 50 ans en arrière ou dans un dispensaire africains, nous faisons immédiatement demi tour. Nous allons à la clinique du docteur Ana, soi disant européen, la clinique se limite à un bureau, des bancs en bois, la salle d’attende dans le cabinet. Le bâtiment est délabré. Il n’ouvre qu’à 5 heures, tant mieux. Le prochain est le village médical, mais pas de docteur avant 1 semaine. La secrétaire nous indique un docteur un peu plus loin. C’est le parcours du combattant. Nous arrivons à la clinique et pharmacie Universel. Sauvé le docteur est présent et nous prend tout de suite. Il nettoie la plaie, fait un nouveau pansement et prescrit un antibiotique. Il nous donne rendez-vous pour un contrôle lundi midi. Il nous a inspiré confiance. 200 dollars (80 euros) la visite et 28 dollars de médicaments. Les 4 visites suivantes nous coûteront environ 180 dollars tongiens à chaque fois.Notre assurance Chapka prend en charge les dépenses.
Visite de la capitale Nuku’Alofa. La seule ville de l’île, nous y trouvons le Palais Royal, l’énorme bâtiment du trésor public, les tombes royales en travaux, la basilique. Le royaume a une armée de 700 soldats répartis entre terre, mer et air. La Chine est très présente, magasins, aide pour les écoles et les grands travaux.
Aucun centre commercial, des échoppes tenues par des asiatiques et beaucoup de vendeurs sur les bords de route, devant leur maison.
Le marché de la ville, fruits et légumes et beaucoup d’artisanat. Les fruits et légumes sont souvent présentés sous forme de lot à 5 dollars, 2 euros. Tomates, oranges, carottes, poivrons, patates.....Le taro et le manioque sont cultivés et beaucoup utilisés.
Nous mangeons régulièrement vers notre Airbnb, qualité à un bon prix, poulet, agneau, manioque, pâtes ou riz. Entre 2 euros 40 et 5 euros le plat bien garni.
Le monde est petit, nous retrouvons l’australienne Deborah rencontrée à Samoa. Elle nous propose de louer une voiture et de visiter l’ile. 100 dollars, 40 euros la journée. La voiture de location, pneus lisses, sous gonflés, échappement perce, bruits étranges au démarrage, rayée de partout. Aucune assurance, le risque est important. Les stations essences sont fermées le dimanche, le loueur en profite pour nous facturer les 5 litres utilises à 7 dollars le litre au lieu de 3,50. Nous partons aux blowholes, des évents naturels ou les vagues explosent. Nous sommes accueillis par un Australien qui tient un guesthouse au bord de l’océan avec accès aux blowholes. C’est magnifique. Nous en profitons pour prendre une bière au bord de la piscine.
Il y a très peu de routes goudronnées en dehors de la ville et de la route principale qui traverse l’ile d’est en ouest. Nous allons Katea Retreat, par des routes dénoncées. C’est un restaurant typique ou nous allons déguster le plat du dimanche avec du cochon et de l’agneau. 50 dollars par personne, 20 euros. C’était bon mais un peu juste en viande. Le patron très sympathique nous a installé avec vue sur l’océan.
Nous finissons par Ha Amonga A Maui, une porte en pierre érigée en 1200, elle représente l’entrée du domaine royal de cette époque. Photographié avec une famille de Tongiens.


Promenade en ville ou nous avons pu voir le paquebot de croisière Australien, le Pacific Explorer, australiens et néo-zélandais ont envahis la ville, le bar a bières a ouvert spécialement pour eux, impossible d’y aller, plein à craquer. Nous y reviendrons plus tard. Nous y retournons à 17h, le bar est vide et c’est l’heure de l’happy hour, 1 acheté 1 offert. Malheureusement au moment de commander la serveuse peu aimable nous dit qu’il n’y a plus de bière pression !! Etrange nous partons. Le bar en lui même n’est pas très accueillant, sombre et pas très propre, je ne conseille pas le Reload Bar. La circulation en ville est toujours aussi dense, ininterrompue, difficile de traverser, aucun passage pieton, ni feu rouge. Les tongiens ne marchent pas, uniquement en voiture. Les seuls piétons sont les quelques touristes, les chiens et les enfants qui sortent de l’école pour rentrer chez eux. Nous continuons notre balade jusqu’au port d’ou partent les ferry pour les iles environnantes. A marée basse les habitants vont ramasser les coquillages.
Les tongiens ont en général beaucoup d’enfants, entre 5 et 10. Il y a beaucoup d’écoles, les enfants y vont à partir de 5 ans. Chaque école a sa tenue, les garçons portent le vêtement traditionnel, le lava lava, sorte de jupe, certains ont aussi le pagne. Chaque école a sa couleur.
Du fait que peu de bus circulent à Tongatapu, il y a des voitures partout et les deux seules routes principales sont bouchées à 9h et 16h. Toute la journée c’est un flux ininterrompu, difficile de traverser, en dehors des écoles, les passages piétons n’existent pas, aucun feu rouge. L’état des voitures laisse à désiré, sans assurance et très peu de moyen, les réparations ne sont pas faites. Il faut donc fait très attention aux enfants et aux chiens.
Un petit tour chez le coiffeur, sans surprise un asiatique. La coupe est correcte mais peu mieux faire. 20 dollars, 8 euros, même prix homme ou femme, Marie-France le testera mais ce ne fut pas une réussite!!
Nous continuons notre visite de la ville de Nuku Alofa jusqu’a la villa Royale oû vit le roi et la reine.
Ce dimanche, nous sommes invités à assister à la messe et au repas, avec la famille qui nous loue le Airbnb. A 11h30 nous partons pour le village de Pea, dans la vieille Ford de Célina, tous les voyants sont au rouge. Les voitures sont dans un état très avances de détérioration, mais sans assurance, les tongiens ne réparent pas. C’est un jour spécial au village, les hauts représentants du ministère de l’eglise méthodiste feront le prêche et seront invité au repas. En général cela se produit une fois par an. La messe dure une heure trente avec des chants et des prières, le tout en tongien, nous n’avons pas compris grand chose !! En sortant de l’église nous serrons la main aux représentants du ministère. Arrive l’heure du repas, le ministère à une table devant l’assemblée, ensuite chaque famille du village est installee à une table. Il y a 5 familles. Chaque famille à préparée à manger pour sa table, la coutume veut que cela soit l’oppulence, rien ne doit manquer jusqu’à la fin du repas. Il y en partout sur la table, poulpe, poissons, agneau, bœuf, moules, œufs, saucisses, poulet. Divers féculents, taro, manioque, bananes plantain. Bananes sucrées dans le lait de coco, tapioca au caramel et des fruits frais. Celina refuse notre participation financière. Nous l’aidons à ranger la table et la vaisselle. Nous avons passés une bonne journée en compagnie de la famille.
Nous louons les services d’un taxi pour visiter le côté ouest de l’ile. 150 dollars tongiens, 60 euros, pour 2h30 de visite. Il ne fait pas très beau, un peu de pluie, mais nous aurons de la chance avec un peu de soleil pour les visites. Nous commençons par le pont naturel de Hufangalupe, le cocotier à 3 têtes le plus haut du monde, Tsunami Rock, un énorme rocher apporté par un ancien tsunami destructeur, la plage de Ha Atafu et l’endroit oû à accosté Abel Tasman en 1645.
Hufangalupe
Cocotier à 3 têtes
Tsunami rock
Malheureusement, la belle petite plage de Tsunami Rock est jonchée de déchets plastiques, l’envers du décor dans ces îles, n’est pas toujours idyllique.
Plage de Ha Atafu
Abel Tasman, pointe extrême ouest de l’ile
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